Pourquoi choisir le bilinguisme français-breton?

Un cursus en breton ouvert à tous les enfants

De la maternelle à la Terminale, l’ensemble du parcours scolaire est réalisable en breton, pour grandir avec la langue. Les écoles proposant une filière bilingue à vos enfants appliquent tous les programmes de l’Éducation Nationale. Parmi les trois réseaux d’enseignement différents proposant le breton, vous trouverez sûrement la méthode pédagogique qui vous convient.

L'éveil au multilinguisme

Un enfant construit sa faculté de langage entre 0 et 7 ans. C’est à cette période qu’il apprend à articuler les sons et à les relier à des significations. Cette faculté ne se construit qu’une seule fois dans la vie. C’est donc le meilleur moment pour éveiller les enfants et leur apprendre à parler plusieurs langues. Le fait de lier plusieurs mots à un même sens multiplie leur réflexivité, leur compréhension et leur capacité d’abstraction : des compétences qui nourrissent leur façon de voir le monde.

Le breton, langue de Bretagne

Le bilinguisme se construit de manière intelligente et stimulante pour l’enfant quand la langue se rapporte à son environnement culturel, affectif et social. L’apprentissage du breton permet de donner du sens aux éléments culturels et sociaux qui l’entourent lorsqu’il vit en Bretagne. Il pourra ainsi relier ce qu’il voit (paysages, art, musique, gastronomie, spectacles) à ce qu’il entend en breton (noms, expressions, vocabulaire).

Le breton, une langue vivante

En Bretagne, le breton est la seconde langue la plus parlée après le français, avec 207 000 locuteurs. C’est une langue qui ne cesse d’évoluer en lien avec son territoire, son histoire et sa population. Loin d’être figée, la langue bretonne est présente dans les médias, les nouvelles technologies, la vie publique, l’affichage urbain et routier. Les occasions de lire, entendre et parler le breton dans la vie quotidienne sont multiples et s’accroissent à mesure que le nombre de locuteurs augmente.

Une langue porteuse de sens

Comprendre plusieurs langues est une source d’enrichissement et d’épanouissement, car chaque langue a ses particularités sémantiques et culturelles. Lorsqu’on apprend une langue, on apprend le monde qui va avec. De nombreux mots, par exemple, n’ont pas d’équivalent d’une langue à l’autre. De nombreuses expressions n’existent que dans une langue et portent en elles la philosophie propre à chaque culture.

Une langue constitutive de l'identité de la Bretagne

La langue bretonne est présente naturellement dans notre quotidien, noms de lieux, de personnes, médias, internet, réseaux sociaux, édition, centres de loisirs et de plus en plus dans le monde professionnel. Ainsi, apprendre le breton est un atout qui permet de prendre part à la vie culturelle de la région, et de lui donner du sens.

Une langue bretonne qui crée des liens

Les richesses régionales sont aussi synonymes de partage et d’échanges à l’international. En effet, 46 millions d’Européens utilisent chaque jour une langue régionale et il existe plus de 80 langues différentes parlées dans l’Union Européenne (qui compte “seulement” 27 pays membres et 24 langues officielles). Parler une langue régionale n’est donc pas une rareté. Si l’apprentissage du breton permet d’ancrer son attache à son lieu d’habitation, il permet aussi de créer des liens en dehors de nos frontières.

Des sons différents du français, pour multiplier les apprentissages.

Les différences linguistiques entre le français et le breton diversifient l’inventaire phonétique, lexical et grammatical de l’enfant. En effet, les sons, le vocabulaire et la manière de construire les phrases en breton sont très différents du français. À une période où il développe son oreille, il est important pour l’enfant d’entendre un maximum de sons diversifiés. Il grandira ainsi avec une palette phonétique plus large.

Dès l’âge de 2-3 ans, l’enfant apprend à arranger l’ordre des mots pour former une phrase. Là encore, les différences importantes entre le français et le breton permettent à l’enfant bilingue de développer une souplesse intellectuelle qui favorisera ses capacités dans d’autres matières et dans l’apprentissage d’autres langues par la suite. Encourager la diversité des langues pendant la petite enfance, c’est permettre à son enfant d’avoir des facilités d’apprentissage pour la suite de sa scolarité.

Des langues qui se complètent

Les langues ne sont jamais en concurrence. Plus on en apprend, plus cela facilite l’apprentissage de nouvelles langues. Plus on est habitués à passer d’une langue à l’autre, plus cela devient facile d’en apprendre de nouvelles. Ainsi, la plupart des bilingues précoces développent une aisance et une logique des langues, qui leur permettent de devenir trilingues ou quadrilingues à la fin de leur parcours scolaire.

“Les langues ne fonctionnent pas comme des vases communicants. Les langues ne sont jamais en concurrence. Plus on en apprend, plus cela facilite l’apprentissage de nouvelles langues. (..) L’apprentissage d’une langue ne nuit pas à l’apprentissage d’une autre langue, c’est tout le contraire” Gilbert Dalgalian, linguiste

Neuze tadoù ha mammoù, bec’h dezhi!
Papa, Maman, on y va!